Dans cette œuvre, la figure sculpturale semble s’élever telle une fleur minérale au cœur d’un jardin interstellaire. Son visage, aux traits antiques et aux yeux vidés d’iris, se dresse comme une corolle tournée vers l’invisible, ouverte à la rosée astrale. Autour d’elle, la toile se pare de verts luxuriants, évoquant une sève cosmique qui irrigue l’espace, un feuillage éthéré où se mêlent mousses nébuleuses et lianes d’énergie subtile.
À la base, un éclat rougeoyant jaillit tel un pistil incandescent, une floraison stellaire qui suggère la germination d’un monde lointain.  Chaque éclat, chaque nuance se déploie comme un pétale lumineux, rappelant que la nature, dans son immense serre invisible, cultive ses propres jardins de mystère.
La statue devient alors l’herbier de l'univers : mémoire d’une humanité enracinée dans la pierre, mais tournée vers l’infini, prête à recueillir les pollens secrets d’un monde qui nous observe et nous féconde de son silence.
 
Huile et acrylique sur toile coton 50x50 cm.